Cabriès, un trésor en Pays d’Aix
Levé de soleil sur le village de Cabriès
Dans le cadre de notre travail à l’Office de Tourisme de Gardanne, nous sommes souvent amenées à parcourir le Pays d’Aix. Qui s’en plaindrait me direz-vous ? C’est chaque fois, un voyage, une découverte, une aventure.
Ce matin, c’est le beau village de Cabriès qui m’a donné rendez-vous et comme nous pensons toujours à vous (hééééé ouiii), j’arrive une heure plus tôt… Le sac à dos sur l’épaule, le thermos de café dans une main, je descends de ma voiture et sans vous mentir (JAMAIS), je suis subjuguée de ce paysage qui s’offre à moi. Le village endormi, baigné d’une lumière naissante, semble n’être qu’à moi ce matin ! Ce rocher (si vous êtes d’ici, vous l’appellerez le Piton) sur lequel trône majestueusement le vieux village médiéval s’impose silencieux.
Je repense alors à cette question tant de fois entendue dans nos accueils d’Office de Tourisme : « Pouvez-vous m’indiquer un village typique provençal ?» En chasseuse de trésors, me voilà convaincue ! Je l’ai trouvé ! Cabriès !
Cabriès, le village d’Edgar Mélik
Je gravis les degrés qui me mènent au vieux village. Et chaque fois, je me retourne. La vue est à couper le souffle. Il fait frais, le soleil s’immisce dans les ruelles désertes. Je suis sous le charme. Il n’est pas étonnant que le peintre Edgar Mélik ait choisi ce village comme point de chute. Les couleurs sont si belles…C’est décidé, j’avance pour me perdre dans le dédale des ruelles et impasses.
Des chats me regardent, ronflant au soleil. Je dérange peut-être ? Non bien sûr. Mais, munie de mon appareil photo, je « clique » à répétition car tout ce que je découvre m’enchante : les vieilles portes, les fenêtres, les balcons et terrasses fleuris, mais aussi les noms de rues si « de chez nous », les génoises, l’Eglise triomphante, et les remparts du Château.
Un voyage intérieur
Je reviens sur mes pas et mon café est froid. C’était tellement beau que j’ai oublié de le boire. Tant pis ! Je m’assoie sur la place de la Mairie, et j’observe la fontaine. J’apprends que cette place ancienne place St Roch a servi de décor à diverses productions cinématographiques dont la « Table aux crevés » de Henri Verneuil avec Fernandel. Je me promets de le voir bientôt. La ville se réveille doucement. On se croise, on se salue, on se raconte des histoires, le pain sous le bras, le béret bien vissé. Oui, elle est là ma Provence, mon village typique où tout semble simple, où le temps semble s’être parfois arrêté. Je savoure. C’est presque un voyage intérieur. En me m’approchant de la fontaine, je suis attirée par le reflet. Un miroir d’eau enchanteur digne des contes de fées.
Mince, c’est l’heure je vais être en retard ! Mon rendez vous est un peu plus bas dans le village de Calas qui appartient à la commune de Cabriès. J’aurais aimé rester un peu pour profiter de ce temps d’abord perdu mais finalement gagné. Oui je reviendrai et j’en parlerai autour de moi. Je suis prête à partager ce trésor car c’est à travers lui que je voudrais vous raconter le Pays d’Aix.
Très belle description de notre beau village malheureusement sans vie car sans commerce la preuve vous avez bu votre café froid alors qu’avec un petit bistrot cela aurait été tellement plus agréable merci pour ce très beau clin d’œil de Cabriès
N’oublions pas la Guinguette des Marronniers et son ambiance chaleureuse.
« le pain sous le bras », ça na doit pas être à Cabriès, nous n’avons pas de boulanger !!!
OUI EN EFFET C’EST UN BEAU VILLAGE PROVENCAL MAIS JE LE TROUVE TRISTE IL N’ Y A PAS DE VIE.. SOUVENT JE ME PROMENE DS LES PETITES RUE JE NE RENCONTRE PERSONNE.
DOMMAGE