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L’aïoli d’hiver

Pas de saisons pour l’aïoli!

L’aïoli et moi, une grande histoire d’amour sachez-le ! Plus qu’un souvenir, c’est chaque fois une émotion qui me replonge dans l’enfance, les vacances d’une parisienne dans le Sud, la table mise dans le jardin, les cigales bien sûr, l’ambiance du marché le matin pour aller chercher les légumes, l’arrivée du mortier sur la table que tout le monde regarde avec envie, le plaisir de ce partage en famille, le morceau de pain pour ne plus en laisser une miette d’aïoli au fond du mortier, et la sieste qui suit ce repas « léger » 😉.

C’est aussi un souvenir bien sûr, celui de la place de mon village où en été se déroulait le fameux concours d’aïoli en plein « cagnard », le jeu de boule, les tickets de manèges obtenus avec force arguments…

L’allégresse du soleil de Provence

Mais voyez-vous, ce qu’il y a de bien avec l’aïoli, c’est qu’on peut en faire toute l’année ! Il n’y a pas de règles ! (en tout cas moi j’en ai pas 😉) Et ce même si Frédéric Mistral a écrit « L’aïoli concentre dans son essence la chaleur, la force, l’allégresse du soleil de Provence ». Notre chance n’est-elle pas d’avoir le soleil toute l’année ! Je dis ça je dis rien 😉 Et puis, ça fait venir l’été plus vite…

Pour les légumes, soyez créatifs ! Bien sûr, il y a les incontournables : carottes, morue, pomme de terre, betterave, et des œufs. Pour ma part, je rajoute des légumes en fonction de mon marché et de mes envies. Ce week-end par exemple, j’ai rajouté des radis, du chou romanesco, des pois chiches, du dos de cabillaud et des crevettes. Et surtout n’oubliez pas du bon pain pour « saucer ».

Pour l’aïoli, j’avoue, je suis une puriste. Je le monte au pilon. Héééé oui…. Si j’ose toucher au fouet, électrique ou non, j’entends déjà les réflexions de mon mentor aïoli « ho ce n’est pas un aïoli ça ! ». Alors, c’est vrai, il m’a fallu longtemps pour avoir le coup de main (au début j’étais plus près de la tendinite que de l’aïoli). Les petites règles de base : un œuf (température ambiante), et une bonne huile d’olive. Sur ce dernier point, j’avoue aussi être chanceuse car l’huile vient de nos oliviers mais il en existe de très bonne dans le commerce. On y va ?

Un peu de technique

Dans votre mortier (je vous ai fait les photos, je suis sympa quand même !), déposer vos gousses d’ail coupées en petit morceaux que je pile jusqu’à obtenir une purée (n’en mettez quand même pas trop sinon la sieste va être trèèèèèèèès longue), un jaune d’œuf que je fais au préalable rouler dans la paume de ma main pour enlever absolument tout le blanc, une cuillère à café de moutarde, sel, poivre. Et c’est parti pour le moment sportif !! Doucement sur l’huile, un filet vous dis-je!

Dites pas que je vous l’ai dit!

Une petite astuce vous dites, si jamais ça ne monte pas ? D’abord, on ne s’énerve pas, comme dirait ma mère, c’est le métier qui rentre. Prenez une de vos pommes de terre toute chaude et coupez là en deux. Epluchez en la moitié et émiettez là dans votre sauce. La chaleur de la pomme de terre va cuire légèrement votre œuf et vous permettre de monter l’aïoli plus facilement. Mais non ce n’est pas tricher… 😉 Le jour où vous y arriverez sans cette astuce, vous serez le roi/la reine de l’aïoli.

Ne le préparer pas trop en avance et conserver votre mortier dans un endroit frais en attendant la dégustation.

Y’a plus qu’à !

Faites-moi vos retours et envoyer moi de belles photos 😉

Voilà un déjeuner dont vous me direz des nouvelles ! Bon appétit et bonne sieste !

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