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Sur les hauteurs de Ventabren

Bonjour les épicurieux ! Vos valises sont prêtes ? Les vacances approchent et je vous sens d’attaque pour voyager chez nous ! Vous me confirmez ? Parfait. Je lance donc officiellement le départ d’une belle saison estivale en Pays d’Aix. En tout cas, nous on vous attend de pied ferme. Que diriez-vous d’une échappée belle dans le beau village de Ventabren pour commencer ? Allez, je vous embarque…

Comme à mon habitude, j’arrive à l’aube…rien de tel pour voir monter la rumeur douce du village qui s’éveille. Le soleil est de la partie. Je déambule dans ce village qui m’impressionne par sa tranquillité et sa beauté naturelle : ruelles pavées, pas de portes fleuries, nombreuses niches abritées dans les angles des rues qui abritent les statues de nombreux Saints (notamment Saint-Denis, Saint patron de la commune). Un petit air frais se glisse parfois sur mes épaules… Pas étonnant lorsque l’on sait que l’étymologie la plus vraisemblable de Ventabren vient du vent…Je fais bientôt face à la Grand’Rue appelée également La Calade. La perspective est superbe. Je prends quelques photos ! L’Eglise Saint-Denis sonne…Je reprends ma route

Ventabren poétique

Direction la montée du Château pour aller à la rencontre de la Reine Jeanne (enfin vous m’avez compris hein ?). Quelques vestiges du Château nous y attendent ! Comme j’aimerai prendre la Doloriane pour voir à quoi ressemblait le Château au XIV ème siècle (Je vais trop loin c’est ça ?). Vous m’avez comprise, nous aurions envie parfois d’un petit retour vers le futur. Mais le présent nous rattrape et la vue vous emporte littéralement ! Un trésor, un doux moment pour se perdre dans l’horizon…

Allez, l’aventure ne s’arrête pas là ! Je redescends pour reprendre ma voiture. Partir de Ventabren ? Malheureux, bien sûr que non. Je m’éloigne juste un peu pour regagner le Chemin des Marseillais et commencer une petite rando dans la colline pour aller voir…je ne vous le dis pas tout de suite (Allez dites-le, elle est pénible !)

Tout est beau vu d’en haut

Tout commence par un petit sentier…les essences d’arbres me sont familières, quelques chaleureux randonneurs et vététistes me saluent, un troupeau de moutons semble figé sur mon passage (l’effet est incroyable, si le chien qui les garde ne bougeait pas, on croirait à un arrêt sur image. True story).

J’arrive à l’Oppidum celto-ligure dont l’Office de Tourisme de Ventabren m’avait parlé. C’est le village indigène qui fut fortifié au 1er siècle avant notre ère et signalé en 1909 par l’archéologue M. Gerin Ricard. Il n’y a personne. Le vent qui souffle me fait un temps oublier la chaleur…Il faut le voir pour y croire. Le site est magique. Un écrin d’histoire, une parenthèse sur notre chemin…

Encore quelques minutes de marches et j’arrive enfin à l’objet de ma convoitise…une vue imprenable et vertigineuse sur l’Aqueduc de Roquefavour. Quelle réalisation ! Et tellement plus belle vue d’en haut. Vous pourriez presque croire qu’il n’est qu’à vous (ce n’est pas vrai hein ?). Il est toujours si satisfaisant de s’éloigner des sentiers battus. Je le photographie sous toutes les coutures. Et puis zut. J’arrête car c’est dans cet instant présent et avec mes yeux qu’il est le plus impressionnant (Mais si je vous ai fait une photo !).

Un peu d’histoire ?

A l’origine de sa réalisation, un homme. Un jeune ingénieur, Frantz Mayor de Montricher. On lui confie cet ouvrage après que la ville de Marseille eut décidé sa construction en 1834 pour enrayer une sécheresse « mortelle ». L’ouvrage titanesque est composé de 3 rangs d’arcades, est long de 375 mètres et haut de 82,50 mètres, ce qui en fait le plus grand aqueduc en pierre du monde !

Alors ce ne sont pas moins de 300 tailleurs de pierre qui procédèrent à l’extraction des pierres dans les carrières voisines (Mont-Ribas et de Collet de Bourret) et de 5 000 ouvriers qui s’affairèrent à la tâche, creusèrent et construisirent ce formidable témoin de notre architecture industrielle.

Sa construction commencée le 19 septembre 1842 s’acheva le 30 juin 1847 où à 3h00 du matin la Durance franchissait l’Arc. L’eau arriva au quartier Saint Antoine à Marseille le…8 juillet !

Je ne vous en dis pas plus car je vous réserve un bel article dans le prochain magazine Poussez les portes #3. Et bien, après toute cette aventure (et il n’est que 12h !), si j’ai des papillons dans les yeux devant tous ces trésors, je commence aussi à avoir des papillons dans le ventre. Ne serait-il pas temps d’aller manger ? Direction Coudoux pour une nouvelle aventure mais celle-ci je vous la raconterai une prochaine fois.

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